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Vous êtes victime de violence conjugale ?

Êtes vous victime de violences conjugales ?

 

Cet autotest a été réalisé par l'association Filactionc (www.filactions.org).

 

Evidemment, chaque paramètre pris seul ne révèle pas forcément une situation de violence. Cependant, si vous répondez oui 3 fois ou plus, vous êtes victime d'une ou de plusieurs formes de violence conjugale : physique, morale, psychologique et/ou économique.

Alors, vous pouvez demander de l'aide aux associations.

 

Au cours des 12 derniers mois, est-ce que votre conjoint ou ami :

 

1. vous a empêché de rencontrer ou de parler avec des ami.e.s ou des membres de votre famille ?                                                          

2. vous a emp^eché de parler à d'autres hommes ?                         

3. a critiqué, dévalorisé ce que vous faisiez ?                                        

4. a fait des remarques désagréables sur votre apparence physique ?           

 

5. vous a imposé des façons de vous habiller, de vous coiffer ou de vous comporter en public ?                                                         

6. n'a pas tenu compte ou a méprisé vos opinions, a prétendu vous expliquer ce que vous deviez penser ?        

                                              

  a/ dans l'intimité

  b/ en public                                            

 

7. a exigé de savoir avec qui et où vous étiez, à fouillé votre téléphone portable, vos mails ?                                     

8. a cessé de vous parler, refusé totalement de discuter ?   

En parler

 

"Ca fait déjà quelques temps que ca dure ..." Je ne suis pas vraiment sùr...ça va changer...et puis il y a les enfants..." "Que va dire ma famille ?" On entend souvent ces phrases mais la violence n'est pas une option de vie. Se protéger c'est aussi protéger ses enfants. L'entourage (famille, ami-e-s,...) ne comprend pas toujours. Des associations existent pour accompagner, conseiller, écouter ... Il est préférable de ne doit rester seul.e face à la violence conjugale.
 

Préparer un départ

- Essayer de préparer en amont son départ, en laissant chez un.e ami.e ou quelqu'un.e de sùr (
chez un avocat ou dans une association spécialisée) une valise avec quelques effets personnels (les clés de la voiture, un peu de linge, un peu d'argent), les doubles des doudous des enfants, certains documents ou copies des papiers officiels (livret de famille, passeport, carte d’identité, carte de séjour,...), les documents importants (carnet de santé, carte de sécurité sociale, carnets scolaires, carte grise, bulletins de salaire, diplômes, chéquiers, carte bancaire, avis d’imposition, titre de propriété, factures, quittance de loyer, liste des biens personnels...), les éléments de preuve (certificats médicaux, témoignages, photos, récépissé de dépôt de plainte, numéro d’enregistrement de déclaration de main courante, ordonnance de décisions judiciaires).

 

- Apprendre les numéros d'urgences par coeur, aux enfants aussi s'ils/elles sont assez grand.e.s, imaginer un lieu où se réfugier, avoir l'adresse d'un centre d'hebergement et en avoir repéré le chemin.

 

- Convenir d’un code de communication avec une personne proche (qui pourra avertir les services de police). 

 

Certificat médical

 

Les violences subies par la victime ont des conséquences sur sa santé (traces de coups, traumatismes physiques ou psychologiques, blessures). Il est important de les faire constater par un médecin qui produira un certificat médical accompagné, selon la gravité des faits, d’une incapacité totale de travail que la victime exerce ou non une activité professionnelle, si nécessaire, des photos des blessures peuvent être jointes à ce constat. Le certificat médical servira d’élément de preuve pour les procédures judiciaires que la victime pourra être amenée à engager ultérieurement (poursuites pénales, procédures civiles (divorce, séparation, indemnisation). 

 

Rassembler des témoignages


Les violences conjugales se déroulent majoritairement dans l'intimité de la sphère privée. Cependant des parents, amis, voisin-e-s, collègues peuvent avoir été témoins d’épisodes violents ou constaté les conséquences d’une situation de violence subie par la victime. Ces dernier.e.s peuvent témoigner de ce qu’ils/elles ont vu, entendu ou constaté. Les témoignages par écrit doivent être datés, signés et accompagnés d’une photocopie de la pièce d’identité du témoin.

Les témoignages sont très importants, ils permettent de corroborer les déclarations des victimes
.

 

 

Voir FNSF

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